PARK DONG-SOO
from Sept. 2 to Oct. 28, 2023
\ du 2 septembre au 28 octobre 2023
Photos : © Gregory Copitet
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FRANÇAIS CI-DESSOUS
Korean artist Park Dong-Soo’s magnificent and critically acclaimed carte blanche at the Guimet National Museum of Asian Arts in Paris will be augmented this autumn with a major solo show at Backslash. The artist has spent the last 15 years living a reclusive life in the Korean countryside where he prepared a new body of work and dived deeper into an exploration of his favourite topics: the formation of the universe, Big Bang, and the infinitely large or infinitely small. These highly Pascalian notions are transcended by the heritage of the artistic techniques used in the Land of the Morning Calm. Park’s work reflects this dual influence, simultaneously Western and deeply anchored in Korean culture.
The artist spent around ten years in France, where he studied art, before returning to Korea in 2008 to get closer to nature. The retreat, so vital to him, was the source of twofold inspiration, rooted in chaos and harmony. Engaged in a constant struggle to balance these two forces, the artist projects his vision of the birth of everything we know by means of superb, perfectly coordinated artistic gestures centring on the circle motif, symbolising life on the planet and inside the womb.
The universe Park has been creating, or rather, translating since the beginning of his career is built on pieces with the same title, Cette place-là, as though his artistic work forms a single whole, unlimited in size, from the very large to the very small. Each interdependent yet singular element of this artistic ensemble forms a macroscopic or microscopic cell in the artist’s universe.
Black has been an overwhelmingly dominant presence in Park’s art since his childhood as part of a poor and large family, when color was too expensive. He explains that he “took up residence in black”, that this non-color quite simply inhabited him and followed him over the years, that he always feels at home in that particular place – Cette place-là – and it has become his signature.
Park Dong-Soo also uses hanji paper, the jewel in the crown of Korean traditional crafts, to give a satin finish to the shapes created using roughcast and glue that form the surfaces of these multiple tiny worlds – worlds which join together in a volcanic chaos to create our unity.
Born in 1964, Park Dong-Soo is a graduate of the Versailles School of Fine Arts and Paris VIII University. His work has been widely exhibited in Korea, France and throughout the world, including London and Luxemburg. His art features in a wide range of renowned international collections. After spending fifteen years living in a hermitage in the Korean region of Haemi, his return to France has been marked by a carte blanche at the Guimet National Museum of Asian Arts in Paris until 18 September and his presence at the Asia Now art fair during Paris+ by Art Basel next October.
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La magistrale carte blanche de l'artiste coréen Park Dong-Soo au Musée national des arts asiatiques - Guimet, saluée par la critique, s'enrichit cet automne avec une exposition personnelle d'envergure à Backslash. De nombreuses années de retraite dans la campagne coréenne ont permis à l'artiste de préparer un nouveau corpus d'œuvres et d'affiner ses recherches autour de ses thèmes de prédilection : la formation de l'univers, l'explosion primitive et l'infiniment grand ou l'infiniment petit. Ses notions très pascaliennes sont transcendées par l'héritage des techniques artistiques du pays du matin calme. En effet, le travail de Park reflète cette double influence, à la fois très occidentale et profondément ancrée dans la culture coréenne.
L'artiste a vécu une dizaine d'années en France, y a effectué ses études, puis est reparti en Corée en 2008 pour y vivre près de la nature. C'est de cet ermitage nécessaire que lui vient l'inspiration duelle du chaos et de l'harmonie. En constante lutte entre ces deux ordres, l'artiste projette sa vision de la naissance du tout à travers des gestes picturaux éminents et parfaitement coordonnés, où le motif du cercle, symbole de vie à la fois planétaire et intra-utérin, tient le rôle principal.
L'univers que crée, ou plutôt traduit, Park depuis maintenant le début de sa carrière, se développe à travers des œuvres au titre semblable, Cette place-là, comme si son travail pictural ne formait qu'un seul tout, illimité dans sa grandeur ou sa petitesse. Chaque élément de cet ensemble artistique, interdépendant et pourtant singulier, constitue une cellule macroscopique ou microscopique de l'univers de l'artiste.
La souveraineté du noir dans les œuvres de Park le suit depuis son enfance, dans une famille nombreuse pauvre où la couleur coûtait trop cher. Il explique qu'il s'est « installé dans le noir », que cette non-couleur l'a tout simplement habité et suivi au fil des ans, qu'il s'y sent depuis toujours à sa place, Cette place-là, et qu'elle est devenue son écriture.
Enfin le papier hanji, fleuron de l'artisanat coréen, permet à Park Dong-Soo de satiner les reliefs créés à l'aide de crépi et de colle qui composent les surfaces de ces multiples petits mondes qui s'associent dans un chaos volcanique pour créer notre unité.
Né en 1964, Park Dong-Soo est diplômé de l'Ecole des Beaux-Arts de Versailles et de l'Université Paris VIII. Son travail a fait l'objet de nombreuses expositions en Corée, en France et à l'étranger, notamment à Londres et au Luxembourg. Ses œuvres sont présentes dans de nombreuses collections internationales de renom. Après quinze années passées dans la région d’Haemi, il signe son grand retour en France avec la Carte blanche que lui consacre le Musée Guimet jusqu'au 18 septembre et sa participation au salon Asia Now en octobre pendant Paris+.
PRESS \ PRESSE
Julie Chaizemartin, “De jeunes artistes à suivre”, Transfuge, 2023
Bénédicte Philippe, “Park Dong-Soo”, Télérama, 2023